Bouillonnements


En ce moment j'ai à me dépêtrer, me délester d'une colère sans nom.

La colère, au fond, je ne connais pas tant que ça... 
Ma spécialité, mon truc à moi, c'est plutôt l'angoisse, parfois quelques vaguelettes de tristesse
Mais pas tellement la colère. 
Ou alors, si mais vite, celle qui sort d'un coup, de façon désordonnée et souvent salutaire (et pas tellement forte en fait, j'ai beaucoup de menus agacements, mais ils savent rester raisonnables, sagement à leur place).

Alors, là, je fais face à un truc que je comprends (et encore, il m'a fallu un peu de temps pour saisir le contour de ce ressenti un peu différend) mais qui m'échappe et surtout dont je ne sais vraiment mais vraiment pas quoi faire.

Peut-être bien que je vais me mettre à écrire des lettres qui, jamais envoyées, finiront ici, à mots détournés, histoire de déconstruire plus ou moins patiemment le bazar.

En attendant, cet article de Mai qui, comme nombre de ces articles depuis un certain temps fait tellement, mais tellement écho (et interroge / bouleverse / fait sourire de "coïncidence").

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