Peut-être bien, dans le fond, qu'on n'est pas obligés de tout se dire, c'est vrai.
Et puis, qu'est-ce que j'y gagnerais au final, à dresser cette liste de tristesses? Un petit malheur après un grand, et comme ça jusque...
Oui, qu'est-ce que j'y gagnerais, tu peux me le dire toi?
Tu as bien fait de me souffler de reprendre à zéro, j'étais vraiment bien mal embarquée... Avec mes grands discours sur le Nord, la Picardie et le chômage, non, vraiment!
De toute façon, cette liste tu la connais déjà. A quoi bon ressasser, à quoi bon s'enfermer ?
Déjà vu, réchauffé, on tourne la page et plus vite que ça !
Et tu veux que je te dise, au final, c'est même pas ça l'important.
Non, la vérité c'est qu'au fil de cette année - et peut-être même que ça a commencé plus tôt, qu'est-ce que j'en sais ! - j'ai oublié.
Je me suis perdue en route.
J'ai appuyé sur pause.
Je ne discerne même pas le moment, juste du flou, de l'à peu près et, parfois, de l'à quoi bon.
Et peut-être qu'il n'y a pas un moment, un grand, juste une succession de petits. De ceux qui nous glissent entre les doigts, nous échappent et finissent par nous rendre flous.
Bon, je sais ce que tu vas me dire. Mon histoire, j'ai beau avoir choisi d'éviter les détails, elle s'annonce pas beaucoup plus amusante que la première fois.
Objection accordée mais, pour ma défense, c'est pas non plus comme si j'avais le choix.
Qu'est-ce que t'aimerais, toi? Que j'invente, que je repeigne tout en couleurs vives et qu'on n'en parle plus?
Et puis, qu'est-ce que j'y gagnerais au final, à dresser cette liste de tristesses? Un petit malheur après un grand, et comme ça jusque...
Oui, qu'est-ce que j'y gagnerais, tu peux me le dire toi?
Tu as bien fait de me souffler de reprendre à zéro, j'étais vraiment bien mal embarquée... Avec mes grands discours sur le Nord, la Picardie et le chômage, non, vraiment!
De toute façon, cette liste tu la connais déjà. A quoi bon ressasser, à quoi bon s'enfermer ?
Déjà vu, réchauffé, on tourne la page et plus vite que ça !
Et tu veux que je te dise, au final, c'est même pas ça l'important.
Non, la vérité c'est qu'au fil de cette année - et peut-être même que ça a commencé plus tôt, qu'est-ce que j'en sais ! - j'ai oublié.
Je me suis perdue en route.
J'ai appuyé sur pause.
Je ne discerne même pas le moment, juste du flou, de l'à peu près et, parfois, de l'à quoi bon.
Et peut-être qu'il n'y a pas un moment, un grand, juste une succession de petits. De ceux qui nous glissent entre les doigts, nous échappent et finissent par nous rendre flous.
Bon, je sais ce que tu vas me dire. Mon histoire, j'ai beau avoir choisi d'éviter les détails, elle s'annonce pas beaucoup plus amusante que la première fois.
Objection accordée mais, pour ma défense, c'est pas non plus comme si j'avais le choix.
Qu'est-ce que t'aimerais, toi? Que j'invente, que je repeigne tout en couleurs vives et qu'on n'en parle plus?
ça fait de belles images quand même Bray-Dunes!
RépondreSupprimerAprès, même si j'ai l'impression d'avoir un travail assez idéal, de vivre des évènements très beaux,... La tristesse, la mélancolie pointent le bout de leur nez souvent.
ça paraît plus simple quand les évènements extérieurs sont heureux de voir ces couleurs vives, mais c'est pas sûr!
Et si c'était pas mal décorrelé (décorellé, déccorellé,rooo, pfff...)?
Alors: qu'est-ce que j'ai oublié? qu'est-ce que j'ai perdu en route?
Et parfois l'impression que mes impressions me mentent, quand je regarde autour de moi, que je suis attentif aux autres, je vais bien... Quand je m'observe d'une certaine manière, retour de la tristesse.
Mais c'est pas gagné.
Allez, je t'embrasse, vivement qu'on se revoie!
B.
Eléa Typik overlike this note.
RépondreSupprimer(et n'a pas les mots justes pour écrire un commentaire digne de ce nom).